Bande-annonce réalisée par Maryam Khan
Ambiance du roman (Moodboard)
La symphonie endiablée, premier tome de la duologie Pravisam, mélange plusieurs sous-genres : l’urban-fantasy avec des vampires ; le whodunnit (livres policiers basés plutôt sur une énigme à résoudre que de la violence, dont le maître incontesté reste Agatha Christie) sous la forme du cosy mystery (enquête menée par des amateurs) ; l’humour piquant pour les échanges entre les personnages ou les scènes de situation.
Si la présence des vampires apparaît secrète et discrète, elle ne signifie pas juste « monstres sanguinaires ». Ces êtres surnaturels ont développé tout un monde, dont les profondeurs seront dévoilées dans La symphonie achevée. Le second tome de Pravisam apporte en effet des réponses aux points que pourraient se poser un lecteur ou une lectrice.
Quant aux thèmes abordés, la culpabilité qui empêche de grandir (jusqu’à rayer un avenir potentiel) domine l’histoire. D’autres viennent en complément comme l’amour fraternel face aux obstacles, la volonté de gagner à tout prix avec son cortège, la duplicité et la jalousie. Sans oublier le sexisme au travers d’un personnage très particulier.
Enfin, l’aspect sentimental perturbera la vie de Litsiane et Dorémielle, les sœurs violonistes, durant la compétition. Mais il évoluera le plus souvent en arrière-plan… avec une petite surprise (ou plusieurs ?) dans les derniers chapitres.
Citations
Les protagonistes
Litsiane et Dorémielle Hautbois sont deux fausses jumelles de vingt-trois ans, violonistes dans l’orchestre national de Lille. Leur mère était originaire des Hauts de France (chanteuse d’opéra) et leur père de la Martinique (pianiste). Le couple formait un duo très demandé dans les concerts. Il est décédé lors d’un incendie pendant un gala de Noël. Ce drame se trouve à l’origine de la culpabilité de Litsiane, l’empêchant de lâcher son talent, et du côté mère poule de Dorémielle envers sa sœur.
Le prénom de Litsiane s’inspire de la reine Elizabeth I d’Angleterre, et celui de Dorémielle possède une double signification. Do – Ré – Mi – Elle en rapport avec la musique, Dorée comme le miel, pour sa jolie couleur de peau.
L’amour fraternel des deux jeunes femmes, à la fois opposées et complémentaires, leur permet de se soutenir face aux aléas de la vie.
La réservée Litsiane à l’imagination (trop) débordante adore les activités sportives comme la plongée sous-marine et le parapente. En revanche, Dorémielle préfère les contacts sociaux et garder les pieds sur le « plancher des vaches ». Elles s’amusent ensemble à affubler amis et étrangers de surnoms plus ou moins farfelus.
Leur rêve ? Décrocher une carrière de violonistes en duo dans des salles nationales ou internationales. Aussi l’invitation du mystérieux mécène Lasymphonie à une compétition de musique classique sur son yacht les pousse à tenter leur chance. Elles devront se battre contre des concurrents retors face à un jury particulier. Mais une autre lutte sous le ciel nocturne les attend, qui concernera leur vie et celle des passagers…
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