Le dimanche 2 juillet 2023 fut une nouvelle expérience dans mon rôle d’autrice : ma première interview au micro de Neradja, dans le cadre de sa série sur la musique Rock & You. Cela vaut bien une coupe de champagne ! (*Raoul* : ces humains, toujours un prétexte pour boire !)
Raoul est le chat imaginaire à la langue bien pendue de Neradja, l’organisatrice des Raoul Awards, un super concours sur WattPad. Elle possède une chaîne sur Twitch, et interviewer les auteurs de tout genre. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil, peut-être découvrirez-vous des interviews d’auteur et autrice que vous aimez.
Note : Raoul m’a tant amusée, que j’ai nommé ainsi un des personnages de Pravisam. Il a sa voix et son histoire dans le tome 2 La symphonie achevée, au côté de Litsiane et Dorémielle.
Neradja a adoré La symphonie endiablée (Pravisam, tome 1) et sa connaissance de l’histoire a largement facilité notre discussion, en plus de son expérience. Résultat, c’était bon enfant, beaucoup plus cool que je le craignais. Le seul souci a été internet de mon côté. Je vis dans une zone pas très bien desservie, et bien entendu, le mode vidéo m’a obligé à relancer mon pc.
Mais laissons de côté les aléas techniques, et abordons l’interview lui-même. Je vous mets quelques points ci-dessous, il y en a d’autres, car nous avons papoté et ri pendant 1 h 30.
Nom de plume
Après une rapide présentation, que vous pouvez lire sur la page d’autrice du site, j’ai expliqué mon nom de plume. C’est une question qui revient souvent.
Tout d’abord, j’ai pris un nom de plume, car j’ai un homonyme prénom+nom qui publie des livres universitaires. Si quelqu’un cherchait autant pour elle que pour moi, ça ferait un peu désordre.
Mon pseudo, Perosia, date de très longtemps et est lié à la plongée sous-marine (nous y voilà !). J’ai découvert la Bretagne (moi, qui suis une ch’ti à la naissance) à travers ce loisir, et le premier spot fut Perros-Guirec. Mon groupe y avait passé un super week-end, même si la météo était capricieuse. J’ai donc voulu me souvenir de ce moment unique, en considérant un sport que j’affectionne et une très jolie ville de la côte en granit rose.
Quant au nom Astelle, je l’ai choisi avec la publication de mon livre chez Humbird & Curlew. C’est une anagramme de Stella, avec l’ajout d’un e final.
Ce nom de plume colle parfaitement à mon logo (j’ai écrit un article dans mon blog dessus) et mon slogan.
Durant mes recherches et vérifications sur le nom (pas d’homonyme), j’ai découvert Mary Astell (écrivaine britannique du XVIIe siècle). Cette femme est l’une des premières à critiquer les théories de l’assujettissement des femmes. Elle promouvait l’idée que les femmes sont aussi rationnelles que les hommes, et qu’elles méritent tout autant une éducation. (source : Wikipédia) Il n’en fallait pas plus pour me convaincre de mon bon choix, d’autant que mes ouvrages dénoncent le sexisme très souvent.
Maison d’Édition
Quand j’ai écrit le mot FIN de La symphonie endiablée, après bêta-lecture, réécriture et corrections, j’ai envoyé le roman à quelques ME. Je ne connaissais pas vraiment cet univers, juste le souci des ME à compte d’auteur. Et puis, un beau jour sur Twitter, je vois un post de Humbird & Curlew (très rare) qui se vante d’aimer les mélanges de genres littéraires et la créativité. Je venais de récupérer plusieurs avis négatifs sur l’association urban-fantasy (plutôt dramatique) et l’humour. J’ai donc répondu au post, au culot, que j’avais du mal à les croire. Soyons clairs, si je n’avais pas reçu plusieurs claques, je n’aurais jamais osé répliquer ainsi.
Bref, le contact s’est établi. La ME, pas du tout rancunière (elle traite ses auteurs avec un grand respect), m’a proposé d’envoyer mon manuscrit. 4 à 5 mois plus tard, leur comité de lecture m’a donné un retour positif pour un contrat.
Comme quoi, les bonnes surprises existent.
Pravisam
Dans la vidéo, j’explique en partie la genèse de Pravisam (une anagramme de Vampiras). Je voulais intégrer la plongée sous-marine, donc situer le cadre sur un bateau coulait de source. Se pose alors la question : quelle intrigue de fond ? En Allemagne, où je vivais au moment de l’écriture, Superstar faisait un tabac, et une partie des présélections se déroulaient sur un yacht. J’ai donc revisité le concept par une compétition de musique classique, en prenant à contrepied les jurys guindés dans ces arts : Basile, habillé en César, déstabilise les artistes avec ses pitreries… et les lecteurs. Enfin, restait à déterminer un antagoniste sérieux, et mon choix s’est porté vers les vampires. J’ai inventé un monde qui leur est propre. Si on retrouve certains points communs, d’autres n’en ont pas, telle une police au sein de ces êtres surnaturels, chargée de protéger les humains.
Le tome 2 La symphonie achevée sort normalement en septembre, à temps pour mon premier salon Les Aventuriales en octobre. Lognes (77) et Lannion (22) seront les suivants. Ces trois salons sont présentés dans la page Agenda du site.
L’interview a dérivé sur mon activité de plongée sous-marine et j’ai donné quelques anecdotes sur la formation, l’ambiance très masculine à une certaine époque, et le statut des moniteurs fédéraux.
Mes projets
Le premier concerne la saga Aurora (science-fantasy), démarrée en 2018, un projet de longue haleine. J’en fournirai le statut lors du bilan d’été 2023 à venir. Il demande tant d’efforts que Pravisam m’a permis de souffler et de retrouver une motivation à le poursuivre. Je ne le lâcherai pour rien au monde.
Le second tourne autour d’une histoire steampunk, car j’avais envie d’écrire dans ce genre. Dans le bilan de printemps 2023, je le mentionne et je continuerai à vous donner de ces nouvelles au fur et à mesure. Vous pouvez lire son 4e de couverture provisoire sur la page de mes romans.
Pas d’autres projets en plus, c’est déjà assez compliqué de gérer des deux-là en parallèle, en plus de la publication de Pravisam, les salons, mon site internet et la communication sur Instagram.
Pendant l’interview, j’ai mentionné Cocyclics (la mare aux grenouilles), un forum gratuit de bêta-lecture pour l’imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique). Il permet de travailler sur des extraits de son texte, d’échanger avec des auteurs et autrices édités, il permet se rencontrer une fois par an pour discuter de sujet autour de l’écriture et la publication. La modération est tip-top, et c’est là que j’ai le plus appris.
Tous les 4 à 5 ans, il publie un guide des éditeurs de l’imaginaire.
Genre littéraire
Si vous suivez mon blog, vous avez pu noter certains posts dédiés aux genres littéraires. J’écris sans me préoccuper trop des genres, d’autant que je les mélange allègrement, mais les connaître (surtout ceux de mes romans) m’intéresse. On arrive ainsi à mieux décrire l’histoire et certaines caractéristiques.
Conclusion
Quand Neradja m’a contacté pour cet interview, j’ai longtemps tergiversé. Je pensais n’avoir rien à raconter. Ce fut tout le contraire, facilité par l’enthousiasme de ma « journaliste ». Il a duré 1 h 30 environ, et les points dans cet article ne sont que quelques-uns de ceux abordés.
Si vous voulez en apprendre plus sur moi et mes écrits, n’hésitez pas à regarder la vidéo. Ça me fera plaisir, ainsi qu’à Neradja et à Raoul (*Raoul* : j’apparais même pas dans cette vidéo, alors que je devrais en être le roi. Va falloir que je secoue les puces de Neradja !)